dimanche 17 octobre 2010

Diffusion du documentaire Water Makes Money, mercredi 24 novembre 2010

Le comité de défense des services publics de Cognac diffuse gratuitement le documentaire "Water Makes Money" (Leslie Franke et Herdolor Lorenz, 2010) qui sera suivi d'un débat sur la gestion de l'eau à Cognac.

Mercredi 24 novembre 2010, 20h30
Couvent des Récollets, Cognac

Tout comme l'air que nous respirons, l'eau est un élément indispensable à la vie. Ainsi le 27 juillet 2010, l’accès à l'eau potable a été intégré à la déclaration des Droits de l'Homme par l'ONU (article 64). Malgré tout, l'eau reste en proie aux intérêts financiers des entreprises multinationales, obsédées par leurs profits.

En France, Véolia et Suez approvisionnent 80% de la population
et annoncent des résultats nets de 1 milliard d'euros a eux deux.

Conséquences : hausse vertigineuse des prix à la consommation, baisse de la qualité de l'eau, opacité dans l'entretien du patrimoine public, manque de transparence souvent lié à un climat de corruption...

Même si cette privatisation se cache sous l'étiquette aguicheuse du "partenariat public-privé", le résultat est le même : les bénéfices sont privatisés et les pertes sont collectivisées.

Le documentaire "Water Makes Money" explique comment les entreprises multinationales s'accaparent la distribution de cet élément vital et créent ainsi une alchimie déroutante : elles transforment l'eau en argent.
Mais a l'instar de Paris, Grenoble, Castres ou Neuchâteau des collectivités se soulèvent pour passer en régie publique. Le contrôle citoyen de l'eau est nécessaire et possible...

L'eau est un bien commun de l'humanité, essentiel a la vie.
Sa gestion ne devrait pas être confiée a des intérêts privés dont le premier objectif est la rentabilité financière pour assouvir l'appétit des actionnaires.

A Cognac, la gestion de l'eau est confiée à Véolia depuis 1975 par le syndicat des communes de Cognac, Châteaubernard, Saint-Brice et Merpins (SIEAAC).
Le 1er janvier 2008 le contrat à été renouvelé pour 12 années supplémentaires malgré les débats que le comité de défense des Services Public avait suscité. Nos élus locaux de l'époque sont restés sourds et ont préféré succomber aux sirènes des multinationales : LAISSEZ FAIRE ! VÉOLIA S'OCCUPE DE TOUT, MÊME DES FACTURES.


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