mercredi 29 juillet 2009

Hôpital de Ruffec, sursis pour l'été : la décision de l'ARH était illégale

Le comité de défense de l'hôpital de Ruffec nous informe que la tribunal administratif de Poitiers vient de leur donner raison contre la décision illégale de l'ARH de passer le service de chirurgie en mi-temps pendant l'été.


Bravo au comité de Ruffec, vous pouvez leur envoyer votre soutien par email.


Communiqué du comité de Ruffec (assdef_hopitalruffec@yahoo.fr) :


Le 28 juillet, suite à la plaidoirie du 27 juillet, le tribunal administratif de POITIERS a annulé l’arrêté de l’Agence régionale d’hospitalisation visant à transformer le service de chirurgie 24h/24 et 7j/7 de l’hôpital de RUFFEC en un service de chirurgie programmée ; ce que l’ensemble des usagers, personnels et médecins de l’hôpital refusent !

  • Reconnaissant la place du service de chirurgie de l’hôpital de RUFFEC dans la chaîne de soins d’urgence…
  • Reconnaissant la qualité du service et son utilité inscrite au SROS
  • Reconnaissant que les conditions de sécurité, de qualification, d’horaires de travail et d’astreinte des personnels étaient conformes à la législation en vigueur …

Mme Le juge du tribunal a donné raison aux habitants, personnels et médecins unis .

Ce n’est pas la victoire finale. Nul doute que l’ ARH appliquant une politique de seule rentabilité de la santé au service des cliniques privées va attaquer à nouveau sous une autre forme !


Notre réponse commence dès aujourd’hui :

  • utiliser tous les services de l’hôpital pour ce qui est « faisable à RUFFEC »
  • développer tous les services existants .
  • créer de nouvelles consultations externes : les besoins sont nombreux !
  • installer un scanner et ouvrir le service de radiologie numérisé aux consultations externes .

Tout ne sera jamais faisable à RUFFEC mais notre hôpital doit répondre aux besoins des habitants de son secteur ( 60 000 h) et ne doit pas être réduit à un service de transfert des malades vers ANGOULEME ou POITIERS ( services déjà surchargés). Cela dépend aussi de vous, de nous.

Pensons à cette solution et exigeons la de nos soignants et politiques.

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